111 triathlètes français(es) participeront à l'édition 2018 des championnats du monde Ironman d'Hawaii. Ils ont décroché leur fameux slot parmi une trentaine d'épreuves de triathlon du label Ironman (3,8 km de natation enchaînés avec 180 km de vélo pour terminer par 42,2 km de course à pied) organisées à travers le monde.
Avec la quarantième édition du world Ironman championship, le samedi 13 octobre 2018, l'île de Kona accueillera ainsi la crème du triathlon longue distance, soit 2 500 triathlètes. Retour sur cette épreuve très particulière, les qualifications (slots) et les chances françaises de podium...
Coût de la licence, licences étrangères de triathlon, licence triathlon pour des épreuves de course à pied... La Fédération française de triathlon travaille activement sur ces différentes questions et a d'ores et déjà programmé des évolutions pour 2019.
Entretien avec Alexandre Py, vice-président de la FFtri en charge de la vie sportive.
Et si le grain de folie était gage de réussite de défis les plus extrêmes en triathlon ? L'histoire sportive du Belge Arnaud de Meester illustre pleinement la dose d'inconscience dont il faut disposer pour s'engager du jour au lendemain sur une course cycliste de 140 kilomètres sans jamais avoir fait de sport. Et, dans la foulée, enchaîner des épreuves, non, des défis surhumains, taillés sur mesure.
Cette histoire belge peu commune pousse également à la réflexion sur la dimension mentale de l'engagement sportif, avec laquelle les Kenyans par exemple, se sont distingués en athlétisme. Si nous ne sommes pas tous constitués de la même façon, au niveau physique, c'est également le cas au niveau mental comme l'illustre le récit palpitant d'Arnaud de Meester et de ses triathlons de l'extrême...
La saison 2019 sonnera le glas des ceintures de triathlon pour porter le dossard lors des épreuves de course à pied organisées par la Fédération française d'athlétisme.
Les triathlètes, habitués à la ceinture porte-dossard devront se conformer à la nouvelle règlementation : fixer le dossard par quatre épingles sur l'avant du maillot.
Et la récente disqualification de la gagnante des championnats de France de X-Terra 2018, Morgane Riou, le 2 septembre à Val-Revermont parce qu'elle avait son dossard qui avait tourné avec sa ceinture dans le dos à l'arrivée pourrait conforter cette mesure de la FFA... Elle avait déjà gagné les trois précédentes éditions.
Seriez-vous favorable à cette réforme ? Participez à notre sondage !
Un quatrième Ironman 70.3 sera organisé le 16 juin 2019, en France. Si le suspens a été important ces derniers mois sur la ville française candidate qui devait être retenue pour cette quatrième épreuve sous label Ironman, la candidature vendéenne des Sables-d'Olonne (cf. notre article La candidature vendéenne pour le prochain triathlon au label Ironman 70.3) avait impressionné par sa préparation et la mobilisation de l'ensemble des acteurs du département.
Les Sables-d'Olonne accueilleront donc ce nouvel half-Ironman français dans l'Ouest de la France, après Aix-en-Provence, Vichy et Nice tous concentrés dans le Sud-Est. Yves Cordier, directeur France de la société Ironman nous présente les raisons de ce choix, et la place stratégique de l'épreuve...
2015 est la seule année où une équipe française de swimrun a terminé sur le podium des championnats du monde Ö Till Ö, en Suède, dans l'archipel de Stockholm. Le Français Nicolas Remires en faisait partie. Depuis, il a trusté le top 10 de l'épreuve, avec à chaque fois un coéquipier différent.
Cette année 2018, le champion a bien l'intention avec Guillaume Heneman de défendre les chances françaises pour un trophée tant convoité face aux 169 autres équipes du top mondial qui devront parcourir 75 km dont 10 km en natation et 65 km en trail lors de la traversée des 24 îles suédoises !
Pour le swimrunner, l'esprit de la discipline est d'abord synonyme de liberté et de partage avec les meilleurs athlètes. Installé en Suède, il bénéficie en effet d'un environnement privilégié qu'il compte mettre à profit lors des championnats du monde, le 3 septembre.
Interview avec un doublement passionné de la discipline. Puisqu'il est également coach du team Envol.
Magny-Cours, Daytona 500, Castellet, Gilles Villeneuve, Philip Island (...) sonnent familièrement dans le monde des courses auto-moto prestigieuses. Pourtant, ces huit dernières années de plus en plus de triathlons se sont apropriés ces circuits. Et intègrent souvent pour la partie vélo, parfois même en course à pied, de prestigieux circuits de formule 1 ou Nascar...
Le phénomène commence à prendre en France avec l'épreuve trentenaire du triathlon de Nevers qui a intégré il y a cinq ans déjà le tour de piste de Magny-Cours. Cette année, Tours s'y est mis avec le circuit Nascar Tours Speedway alors que Toulon Var Triathlon rate de peu la marche du triathlon du Castellet... Retour sur ce phénomène international !
« La Fédération française de triathlon lance un challenge national longue distance sur les résultats cumulés par les triathlètes au cours de l'année », a annoncé Jacky Baugrand, le vice-président de la FFtri en charge de la communication, lors d'un entretien accordé à XL Triathlon. Ainsi, dès la fin de cette année, la Fédération devrait en finaliser le règlement pour que le challenge soit effectif dès la prochaine saison, en 2019.
Avec un objectif : proposer aux triathlètes un classement individuel des performances françaises sur le circuit des épreuves longues distances L et XL (half-Ironman, moyenne et longue distances).
Les responsables suédois du circuit de swimrun (traversée d'îles en nageant et courant) Ö Till Ö ont finalement décidé d'installer la première étape française du circuit mondial à Cannes.
La surprise vient du fait que le circuit sera en partie urbanisé alors que jusqu'ici les organisateurs avaient rivalisé d'imagination pour inscrire les précédentes épreuves dans un cadre sauvage voire rude, pour les différents formats de swimrun.
Cependant, Michaël Lemmel et son équipe promettent une organisation optimale du swimrun, « qui fonctionne dans tous les types d'environnement ».
Inscrite sur le triathlon half-Ironman (1900 m natation, 90 km vélo et 21 km course à pied) de Tours, le 10 juin, Léna Berthelot-Moritz a réalisé une énorme performance. La jeune triathlète savait qu'elle n'était pas attendue. Mais de là à se placer dans le top 10 masculin, elle non plus ne s'y attendait pas.
Pourtant, à l'issue d'une course solide dans les trois disciplines, la licenciée du club de Vallons-de-la-Tour Triathlon (Isère) réalise à vingt ans une rare démonstration de force.