Le Norseman accueillera les premiers championnats Xtri World championship en 2019
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- mercredi 7 novembre 2018
- la rédaction
Pour son dix-septième anniversaire, le réputé Norseman organisera les premiers championnats du monde de triathlon extrême en 2019. Les épreuves qualificatives seront celles du tout jeune circuit des Xtri World Tour qui rassemble parmi les triathlons les plus exigeants au format Ironman : 3,8 km de natation enchaînés avec 180 km de vélo avant d'attaquer un trail en montagne de 42 kilomètres.
Ainsi, faudra-t-il passer par l'une des neuf épreuves du Xtri World Tour qui se tiennent dans des conditions éprouvantes (froid, dénivelé, variations météos...) pour décrocher son slot pour ces championnats de l'extrême, programmés en Norvège en 2019.
Les premiers participants sont déjà sélectionnés et les organisateurs prévoient un tirage au sort parmi les finishers des épreuves du Xtri world Tour afin d'attribuer des dossards supplémentaires...
« Hardest and most memorable experience of your life. » Repousser ses limites et courir en autonomie (avec sa propre team) sur un triathlon au format Ironman dans des conditions extrêmes. Telle était l'ambition du Norseman, à l'origine, et bientôt des prochains championnats du monde Xtri World 2019.
Les organisateurs du Norseman rappellent à cette occasion que leur épreuve était la première à avoir poussé très loin la difficulté : nager 3,8 km dans un fjord à 10° C après avoir sauté de nuit d'un bateau, parcourir près de 200 kilomètres à vélo avec un fort dénivelé et une météo capricieuse parfois sous les 0° C avant de grimper à travers les rochers pour boucler le marathon au sommet du Gastatoppen, pour les meilleurs...
Depuis 2000, ce concept a fait école. Il réunit en 2017, au sein du Xtri World Tour, d'abord les trois premiers précurseurs d'extrêmes Ironman : le Norseman dans les fjords norvégiens, le Celtman (3,4 km natation, 200 km vélo, 42 km course à pied - 4 000m D+ au total) dans les lacs écossais et le Swissman (3,8 km natation, 180 km vélo, 42 km course à pied - 5 000 m D+ au total), dans les Alpes. Tous à réaliser en autonomie avec l'aide de son équipe et se terminant au sommet d'une montagne, accompagné d'un membre de son équipe, cela sur fort dénivelé.
Depuis, six autres épreuves plus récentes ont rejoint le label Xtri World Tour : Janosik (Slovaquie - 3,8 km natation, 180 km vélo 2 600 m D+, 42 km course à pied 3 200 m D+), Alaskaman (USA - 4,2 km natation, 180 km vélo 1 600 m D+, 42 km course à pied 2 000 m D+), Canadaman (3,8 km natation, 180 km vélo 2 500 m D+, 42 km course à pied 1 500 m D+), Swedman (3,8 km natation, 205 km vélo 2 000 m D+, 42 km course à pied 2 000 m D+), Icon (Italie - 195 km vélo 5 000 m D+, 42 km course à pied 3 000 m D+) et Hispaman (3,8 km natation, 180 km vélo 3 400 m D+, 42 km course à pied 2 000 m D+). Tous estampillés « Xtreme Triathlon ». Le tout nouveau Patagonman pourrait également rejoindre le circuit.
Combien de slots qualificatifs ?
L'année 2019 constituera réellement la rampe de lancement de ces nouveaux championnats. Puisque les 9 épreuves attribueront chacune 4 places qualificatives aux mondiaux en Norvège (3 top homme et la première femme) ainsi que 4 places pour participer au Norseman (8 pour les Celtman et Swissman). Le Norseman est donc érigé comme site de ces Xtri World championship, et accordera lui-même dix places aux meilleurs (5 premiers hommes et 5 premières femmes) pour les championnats de l'année suivante.
Les vainqueurs de 2018 sur les épreuves du Xtri World Tour ont déjà obtenu leur sésame pour ces premiers championnats du monde. D'autre part, les organisateurs prévoient l'attribution de dossard par tirage au sort parmi les finishers de ces épreuves.
Et les courses françaises ?
Que dire des Embrunman (Alpes du Sud), sans doute l'épreuve extrême en triathlon la plus ancienne, de l'Altriman (Pyrénées), et plus récemment de l'Evergreen (Alpes - non organisé cette année), du Bearman voire de l'AlpsMan qui s'est calqué sur l'organisation du Norseman entre le lac d'Annecy et le sommet du Semnoz ?
Avec cinq épreuves de montagne, les triathlons au format Ironman extrêmes ne manquent pas en France. Certes, la course à pied ne s'achève pas pour toutes en trail sur des sentiers de montagne. Néanmoins, le paysage français dispose d'une réelle offre en matière d'extrême triathlon, dont le faible nombre de participants - mis à part sur l'Embrunman, témoigne s'il en est de la difficulté.
Pourtant, à ce jour, dans notre petit village gaulois, aucune n'est encore pressentie pour entrer dans le cercle du Xtri World Tour...
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